Architecture

Typologie

Le château est une construction de plaine dont le système défensif repose par la mise à l’abri du bâtiment par des douves profondes et larges dont seuls deux accès permettent l’entrée, à savoir le châtelet avec son pont-levis et sa poterne au sud et une poterne isolée à l’ouest. Sa construction est réalisée à plus de 1500 mètres du bourg de Jaulnay.

Le bourg de Jaulnay est identifié depuis la période gallo romaine sous le vocale de «Janaius». Il est traversé par le cours d’eau appelé la Veude qui n’alimente pas les habitants du château qui est alimenté depuis un puit dont la source est une rivière souterraine qui passe à presque dix-sept mètres. L’autre architecture du bourg à voir est cette merveilleuse église romane du XIIème siècle, dédiée à Saint Gervais et Saint Protais.

Plan masse

Plan masse CG37 non classé
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Il se présente sous la forme d’un quadrilatère flanqué aux quatre angles d’une tour ronde, le tout ceinturé d’une douve d’une dizaine de mètres de largeur pour une profondeur de 4 mètres environ. Celle-ci semble être dès l’origine une douve sèche car il n’existe aucune trace d’humidité ou de plantation aquatique résurgente. Par conséquent aucune étanchéïté du fond n’est attestée. Cela contredit la légende dans le village de Jaulnay comme quoi la pompe sise à l’entrée du bourg sur le ruisseau de la Veude alimente en eau les douves du château distant de plus de 1500 mètres.

Abords

Le château est inscrit dans un paysage légèrement vallonné et est entouré de champs de laboure et de vignes. Au début du XXème siècle, le phylloxera a éliminé toutes les vignes du paysage de Jaulnay dont il ne reste plus que le pressoir comme témoin de cette activité. Le remembrement a supprimé progressivement le paysage de bocage dans lequel il trouve son origine.

Composition

Château de plaine dont le système défensif repose uniquement sur l’isolement du quadrilatère par une large et profonde douve et des murs extérieurs dont le niveau a été arasé de plusieurs mètres de hauteur aujourd’hui. Aucun élément géologique n’accentuant son caractère militaire, l’aspect sobre de l’ensemble lui confère encore aujourd’hui une prestance si particulière.

Modifications successives

Nous avons très peu d’iconographie visuelle sur ce château. Deux plans de remembrements de 1806 et 1836 montrent des éléments défensifs de la basse-cour avec des tours d’angle disparues lors du second relevé.

Pour le corps du château, la tour sud-ouest est inexistante depuis 1806 ; la tour nord-est s’est effondré et disparait en 1956 après l’arrêté de protection de 1951. Le mur de courtine sud est démonté à une date inconnue et laisse la place au début du XXème siècle  à un bâtiment usuel non classé en 1951.

Date de dernière mise à jour : dimanche, 29 janvier 2017